20 juillet – 21 août 2010
Après avoir parcouru le Maroc pendant 3 ans et avoir fait des allers-retours annuels pour voir papa souvent malade et étant allée au Québec en fin d’année, je passe mon tour pour l’été et je pars vers le Mali.
Je fais le voyage de Marrakech à Timbuktu, en passant par la Mauritanie, par terre et par eau… ça me rajeunit : bus, taxi-brousse, charrette, moto, bateau, 4X4, à pied… l’aventure et le bonheur total !
Marrakech – Dahkla par bus en 24 heures… Dahkla – Nouakchott en taxi-brousse avec des Mauritaniens, dont le propriétaire de la Mercedes achetée en Angleterre et conduite par un Marocain. C’est un commerce fréquent entre l’Europe et l’Afrique.
Nouakchott – Aioun en bus sur la Route de l’Espoir, pendant la nuit où le journaliste Michel Germaneau est assassiné par AQMI / Al-Qaida du Maghreb Islamique. Une réaction à l’invasion des Français et des Mauritaniens sur le territoire malien… début du conflit entre les rebelles et les forces militaires et internationales. Je traverse la frontière à Gogui et je passe une nuit à Nioro, la pire chambre de toute ma vie de routarde. C’est seulement une fois à Bamako, les pieds dans la boue, que j’apprends la nouvelle.
À Mopti, ville au centre du pays et plaque tournante, je passerai 11 nuits ; allant ici et là, à Djenné, au Pays Dogon, à Timbuktu, en y revenant toujours. L’hôtel « Y’a pas de problème » offre des formules très variées, du dortoir aux chambres doubles, restaurant en terrasse, possibilité de laver les vêtements et de les sécher sur le toit, où des jeunes moins fortunés dorment parfois dans leur sac de couchage, à même le sol.
Timbuktu, après 2 jours en bateau sur le fleuve Niger, est l’endroit que j’ai préféré. Un séjour un peu court, le conflit planait déjà… Je fais la rencontre un Touareg qui a décidé de laisser son restaurant à sa neveu et de repartir vivre dans le désert. C’est dans le quartier autour du marché qu’on arrive à sentir l’atmosphère de cette ville mythique, en passant à travers les époques de la colonisation marocaine et française.
« Un peuple, un but, une foi »
Des gens fiers de leur culture et pacifistes, malgré les rebelles du nord. Les religions s’y côtoient sans animosité et parfois au sein même d’un couple.
Mon appareil photo a lâché sur la plage de Nouakchott. Du sable du désert marocain s’est logé dans le bloc optique, perte totale. Les dessins remplacent donc les photos.
Description du voyage : morin-arte.blogspot.ca/2010/08/mali-mali.html
Carnet de voyage : morin-arte.blogspot.ca/2010_09_06_archive.html
Quelques photos prises par des Français : morin-arte.blogspot.ca/2010/08/
Mauritanie : morin-arte.blogspot.ca/2010/09/nouakchott.html